Le procès du régime du changement s’exporte en France: Un coup d’épée dans l’eau (De nombreux ...

Publié le par MJPAC-ABT

benoit_illassa_proces_foto_famille.jpgLe procès du régime du changement s’exporte en France: Un coup d’épée dans l’eau  (De nombreux membres de la diaspora étaient présents à l'audience Benoît ILLASSA, d’origine béninoise est poursuivi par YAYI BONI devant les tribunaux français pour diffamation.)
C’est l’affaire du « supposé patrimoine immobilier » du Président de la république, en France, dont l’acquisition serait liée aux conditions de renégociation du contrat de location-gérance du complexe de cimenterie d’Onigbolo au groupe SCO LAFARGE
Cession qui avait semblé être au coeur d’une polémique sournoise que même les députés n’avaient pu élucider et qui pouvait s’éteindre à tout moment, comme toutes les autres affaires de ce règne, si ce n’était l’évocation par plusieurs organes nationaux et étrangers d’une prise illégale d’intérêt dans cette cession, par le chef d’état en personne.

Nous éviterons de revenir sur leurs contenus, l’affaire étant pendante devant les tribunaux.

M. Illassa a repris ces informations dans son blog, indiquant que ces deux appartements de l’avenue de la Grande Armée, entre le 16° et le 17° arrondissement, en plein cœur de Paris auraient, aurait été probablement acquis sur les deniers publics de son pays.

Instruit par ses conseillers, le président de la république a assigné ce dernier, le 13 juillet DEUX MILLE DIX. Voici quelques éléments de l’acte

Objet : CITATION DIRECTE devant la 17° chambre du T.G.I. de Paris le 31/08/2010 à 13H30

Aux motifs qu’il aurait diffamé le sieur Boni YAYI, de nationalité béninoise.

Pour les avocats du Président, Me Christian Nzaloussou et Me Olivier Bernheim du barreau de Paris, ces affirmations sont calomnieuses à l’égard de leur client. «De telles insinuations, précises et détaillées, exprimées en trois articles successifs, sont destinées à faire croire aux lecteurs d’attention moyenne, que les appartements ont été financés par la perception d’une commission sur la vente d’une société d’Etat, ou obtenus par son intermédiaire, et sont formulées pour porter atteinte à l’honneur et à la considération de M. YAYI », ont-ils argumenté.

Ils demandent par conséquent au tribunal de condamner Benoît Illassa pour diffamation

L’audience de cette quinzième affaire du rôle, à la 17e Chambre correctionnelle du T.G.I. de Paris (tribunal de Grande Instance), ce 31 août 2010, débuta à 14h30, soit une heure après l’ouverture des débats.

Soit les privilèges dus au rang du plaignant n’ont pas prévalu dans l’appréciation et la gestion de cette affaire par les juges, soit seules la qualité et les insuffisances des actes engagés dans le cadre d’une citation directe, tels que notés par le procureur, pourraient expliquer qu’on ait retardé aussi longtemps dans le temps, l’appel à la barre d’une affaire impliquant un chef d’Etat, de peur de lui infliger une honte publique.

Disons qu’on a bien senti comme un flottement dans la salle lorsque Mme le procureur a fait état d’une dénonciation de la citation par la partie adverse, soutenant par ailleurs qu’elle n’aurait jamais reçu cette citation qui, au demeurant, aurait été seulement faite au parquet civil dans le cadre du référé civil. 

C’est encore les conseils du prévenu qui ont dû voler au secours du jeune avocat, originaire de l’Afrique centrale, qui se retrouvait seul, l’après midi, comme un beau diable face aux trois ténors du barreau parisien, Me Jean-Charles TCHIKAYA, Me Philippe FORTABAT LABATUT, Me Michel LANGA qui défendent notre compatriote.

L’affaire a été purement et simplement renvoyée au 1er mars 2011 ce qui n’est pas reluisant pour le mandat finissant du Président et surtout, pour l’offense qu’il entendait laver avant les prochaines élections.

Peut être que les soutiens de M. ILLASSA dans cette salle, qui étaient plutôt venus entendre la contradiction sur des faits et des révélations concernant ce marché passé sans une trop grande transparence, n’auront pas à refaire le déplacement en 2011.

La cause serait peut être déjà entendue car dans un pays où rien n’est transparent et où l’on n’explique rien, même lorsque les bruits courent avec insistance, le jeu ne valait pas vraiment la chandelle.

Signalons qu’une audience en REFERE avait eu lieu, trois heures plutôt, pour régler les questions liés à la persistance de l’infraction sur le Blog de ce natif de Savè qui en fait voir de toutes les couleurs au régime actuel.

Une ordonnance sera rendue le 02 septembre prochain.

A suivre !!!
Journal LA NOUVELLE TRIBUNE  01/09/10

Publié dans Politique nationale

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