Sous l’initiative d’un opérateur économique privé: La Boad prêt à décaisser 5 milliards pour la construction d’un hôtel 5 étoiles à Parakou (La banque régionale a déjà donné son acc

Publié le par MJPAC-ABT

abt_iv.pngAprès Abomey, Cotonou et Porto-Novo il y a quelques jours, c’est au tour de la  troisième ville à statut particulier du Bénin de bénéficier de la générosité de la Banque ouest-africaine de développement (Boad). En effet, ne pouvant laisser leur commune dans son état de sous-développement, certains fils de la ville de Parakou ont décidé de faire quelque chose. C’est ainsi que voyant que la commune brille depuis longtemps par son manque d’infrastructures modernes, un opérateur économique, ne comptant plus sur les décideurs politiques qui n’ont de vision que de faire de cette ville un simple grenier électoral, a initié un projet de construction d’un grand hôtel cinq étoiles dans cette ville afin de lui donner sur ce plan son véritable caractère de ville à statut particulier.  C’est pourquoi n’ayant pas les moyens de réaliser ce projet, il l’a soumis à la Boad qui, après avoir jugé de son importance pour le développement de la ville, a déjà donné son accord de principe pour le financement des cinq milliards qui représentent le coût du projet. Ainsi, il ne reste plus qu’à la mairie de Parakou de mettre à la disposition de ce digne fils du terroir, un domaine fiable et approprié pour que les travaux démarrent. De nos investigations, il ressort que c’est le seul élément qui peut encore retarder les choses sinon que du côté de la Boad, toutes les analyses quant au financement de ce projet sont déjà terminées et que si cette condition arrivait à être remplie dans un bref délai, les travaux pourraient bientôt démarrer pour le plus grand bonheur des Parakois qui ne souhaitaient qu’une telle chose à leur ville. Alors, il est à souhaiter un esprit de développement des autorités  de cette ville qui, osons le croire, réussiront à placer le développement de la ville au dessus des considérations politiques. D’ailleurs, ne pas le faire, c’est apporter de l’eau au moulin des populations à la base qui pensent qu’elles ne nourrissent pas d’ambition pour la ville et ces personnes qui chaque matin grognent sur les radios et estiment que Yayi est la raison du sous-développement de la ville, auront des preuves pour justifier cette remarque.     

Laurent YOVO
Journal LE BENINOIS LIBERE  19/01/10
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