Après la rencontre de la CPS avec Yayi : Epiphane Quenum toujours sur la braise

Publié le par MJPAC-ABT

Le président de la République a reçu il y a une semaine les membres de la Commission permanente de supervision (CPS). Sous les hospices du président de la République, il s’agissait de renouer le fil du dialogue, fil rompu entre le superviseur Epiphane Quenum et les membres de la CPS d’obédience G et F. Mais, quelques jours après, tout porte à croire que cette mission a échoué.
Aucune avancée concrète n’a été observée dans la réalisation de la Lépi et la gestion du superviseur général ne fait toujours pas l’unanimité. Mieux, tout porte à croire que la position des députés G et F reste indiscutable pour une Lépi crédible. Il suffit de prendre en compte les analyses pertinentes du député Basile Ahossi qui appartient à cette structure lors de l’émission « Zone franche » de dimanche dernier sur le plateau de la télévision Canal 3. Pourtant, beaucoup de Béninois avaient cru que le chef de l’Etat, Boni Yayi en rencontrant les membres de la CPS il y a une semaine a pu aplanir les divergences et mettre au clair les dysfonctionnements qui entourent cette opération capitale pour la crédibilité et la transparence des prochains scrutins au Bénin en 2011.
Si quelques jours après cette rencontre capitale sous l’égide du chef de l’Etat, on s’en tient à la position de veille des membres de l’opposition qui refusent d’être la caution pour avaliser le plan de la triche, c’est qu’il ne fait plus de doute que le président Yayi a échoué dans sa démarche.
La fin des manœuvres dilatoires qui sont de nature donc à entacher les deux prochaines élections passe donc par le respect strict des textes en vue de sauvegarder les intérêts du peuple ne sont donc pas négociables. Des points de divergences, la gestion des fonds alloués à cette opération tient en bonne place sans oublier les autres nœuds gordiens qui entament la réalisation de cette opération.
Si la médiation du chef de l’Etat n’a pas abouti, on ne doit pas être surpris. Dans sa position de : « A qui profite le crime », on se demandait comment allait-il réussir à embarquer les opposants qui savent que les manœuvres subreptices de certains à la CPS deviennent des dividendes pour ceux qui tirent les ficelles à la mouvance présidentielle ?
La gestion de Epiphane Quenum qui a en charge la Commission permanente de supervision et qui a été contestée par certains membres de ladite commission en particulier les membres de l’intergroupe G et F continue alors en dépit de l’intervention de Boni Yayi.

Par AL
Journal LE GRAND JOURNAL 29/10/09

Publié dans Politique nationale

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